Travailler avec les communautés autochtones : guide de ressources

Fondé en 2015, Mikana, qui signifie chemin en langue Anishinabe, est un organisme autochtone sans but lucratif qui a pour mission d’œuvrer au changement social en sensibilisant différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones. Cette initiative résulte d’une réflexion d’agir concrètement contre le racisme et la discrimination envers les peuples autochtones et contribue à briser les barrières entre le monde autochtone et le monde allochtone.

Fondé en 2008 sous le nom de Réseau pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone de Montréal, l’organisme s’est depuis radicalement transformé. Depuis sa constitution en société en 2019, le RÉSEAU de la communauté autochtone à Montréal offre un appui clé à l’écosystème de personnes et de groupes déterminés à améliorer la qualité de vie des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis qui habitent dans la région du grand Montréal.

Branche québécoise du mouvement national autochtone pacifique « Idle No More » (Fini l'inertie). Fondé en 2012 par quatre femmes (trois Autochtones et une allochtone) du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta, ce mouvement social « s’est rapidement transformé en un réseau transcontinental inclusif d’Autochtones issus des milieux urbains et ruraux travaillant main dans la main avec des alliés non autochtones à la promotion des droits des Autochtones et à la protection des terres, de l’eau et du ciel ».

Ce guide résume les réalisations de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) dans les domaines de l’accessibilité des étudiants et étudiantes des Premières Nations à l’éducation postsecondaire et de la collaboration active avec les communautés autochtones. Vous trouverez aussi une description du Pavillon des Premiers-Peuples de l’UQAT à Val-d’Or dans cette brochure.

Fondé par Alexandre Bacon, Innu de Mashteuiatsh, en 2014 l’organisme « oeuvre au rapprochement entre les peuples et au rayonnement des cultures, des arts et des patrimoines autochtones ». Suivez-le sur facebook.

Ce centre de recherche a été créé par suite d’un projet universitaire dont l’objectif était de cerner les obstacles auxquels font face les communautés autochtones du Nord. Il offre des programmes de formation pour les aînés, les jeunes et les utilisateurs de terres autochtones et soutient les initiatives communautaires qui reflètent les priorités et les besoins locaux

Collaboration dirigée par des Autochtones et qui couvre l’actualité autochtone dans la vallée de l’Okanagan et l’île de Vancouver, IndigiNews vise à « pratiquer un journalisme qui sert les collectivités locales et les sujets qui les intéressent [et à]... mettre à l’essai de nouveaux modèles d’affaires qui contribuent à la durabilité d’un journalisme autochtone indépendant au Canada ». Les membres de l’équipes expliquent clairement les intentions derrière leur travail, dont celle de pratiquer un journalisme rationnel, d’établir des ponts, d’accorder la priorité aux retombées et non au nombre de clics, et de faire preuve d’une transparence absolue.

Tim Fox (Natoyi’sokasiim), membre de la Confédération des Pieds-Noirs (Siksikaitsitapi), raconte son rôle dans l’engagement pris par la Calgary Foundation envers le changement organisationnel, le partage du pouvoir décisionnel et la priorisation claire des modes de connaissance autochtones. Consultez également ce court article sur ce processus.

Cette collaboration née lors d’une campagne de protection d’arbres anciens pourrait renforcer la lutte contre la colonisation.

The Circle contribue à changer de manière positive les relations entre le milieu philanthropique et les communautés autochtones en créant des espaces d’apprentissage, d’innovation, d’établissement de liens et de mise en œuvre. The Circle travaille de concert avec des organismes dirigés par des Autochtones, qui tiennent compte du savoir autochtone ou dont les bénéficiaires sont des Autochtones.

Ce projet de recherche collaboratif d’une durée de six ans est fondé sur les besoins déterminés par des organismes autochtones et soutient les programmes pour les jeunes dirigés par des Autochtones. Consultez aussi l’article de Concordia annonçant la création du projet.

Ce regroupement d’universités et d’organismes communautaires se consacre à représenter de multiples façons les Autochtones de demain afin de mieux comprendre les voies qu’il faut emprunter aujourd’hui. L’initiative, qui comporte quatre grands volets (ateliers, résidences, symposiums et archives), encourage artistes, universitaires, jeunes et aînés à imaginer les communautés de l’avenir.

Les projets en cours comprennent la boîte à outils le Decolonial Toolbox, qui comprend un parcours d’autoformation qui permet aux utilisateurs d’enrichir progressivement leurs connaissances au fur et à mesure qu’ils en découvrent davantage sur les réalités indigènes et UMITEMIEU, une initiative qui permet d’initier des jeunes issues de communautés autochtones aux arts numériques et à la photogrammétrie tout en leur permettant d’interagir avec des objets du Musée McCord.

Cette initiative vise à améliorer les expériences postsecondaires des étudiants autochtones en permettant à ceux-ci de partager leur histoire et leurs points de vue. Les membres de l’équipe ont utilisé une démarche participative afin de renforcer les capacités des nouveaux chercheurs autochtones et de faciliter la collaboration entre les cinéastes, les écoles et les organismes éducatifs à Kahnawake, au Nunavik et à Tiohtiá:ke (Montréal).

Heather Igloliorte discute du rôle de l’éthique réciproque de la conservation et de la curation de l’art autochtone dans ce projet de recherche. Regardez également l’épisode de balado Inspiring Change dans lequel Mme Igloliorte discute du concept d’exposition inclusive.

Le documentaire From shore to sky raconte la création d’un projet d’énergie solaire dans la communauté Kiashke Zaaging Anishinaabek (Première Nation de Gull Bay).

« La promesse de l’eau » est une enquête collaborative à l’échelle du Canada coordonnée par l’Institut du journalisme d’enquête qui porte sur l’infrastructure des eaux dans les communautés autochtones. Au total, 75 étudiants de 10 universités et collèges à l’échelle nationale participent à cette initiative, de même que près de 24 journalistes représentant 6 organes de presse.

(article en anglais) Lorisia MacLeod (Nation crie James Smith) décrit la démarche qu’elle a utilisée afin de concevoir, en collaboration avec le personnel du Centre NorQuest pour étudiants autochtones, des modèles de référence bibliographiques concernant les aînés et les gardiens du savoir autochtones. Ces modèles ont été adoptés ou cités par 25 établissements du Canada et des États-Unis.